Quel accueil est-il réservé aux demandeurs du «Motu proprio» !


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Quel accueil est-il réservé aux demandeurs du «Motu proprio» !
(Extrait du Courrier de Tychique, n° 218)
Un de mes lecteurs, prêtre de paroisse, m’a fait parvenir une note de Mgr Chauvet, en date du 26 septembre 2007 intitulée : «Mise en place du Motu proprio à Paris». Cette note a été «distribuée à l’ensemble des curés parisiens». C’est donc du sérieux. Qu’y lisons-nous ? Ceci : «Si des demandes de célébration, selon le missel de 1962, se présentent dans votre paroisse, vous voudrez bien les étudier avec générosité». Evidemment, Mgr Chauvet ne parle pas du missel de St Pie V, mais de celui de 1962, mais enfin, il demande d’étudier les demandes présentées «avec générosité». C’est rassurant. Voyons donc comment le prélat conçoit la «générosité»:

   «Prendre rendez-vous avec celle ou celui qui  demande une telle célébration. Vérifier la consistance  paroissiale de ce groupe : noms et adresses des  demandeurs pour vérifier s’ils sont sur le territoire  paroissial. Que souhaitent-ils ? Le latin ? Le grégorien  ? Une messe en latin selon le missel de Paul  VI pourrait peut-être répondre à leurs attentes ?»  On ne peut pas être plus généreux !... Sur «La question  des sacrements» voici ce que l’on découvre : 
     «Prendre le temps de discerner la demande.  Veulent-ils le rituel ? Le latin ? On peut très bien  célébrer le baptême et le mariage en latin selon les  rituels en vigueur. (Les «rituels bâtards» – dixit Mgr  Lefebvre) Sont-ils de la paroisse ? Si oui, qui va  célébrer ? Si c’est un prêtre ami, ou de la famille,  vérifier sa situation canonique. Si on demande un  prêtre, c’est au curé de désigner le célébrant. (…)  Enfin, la question des obsèques : nous proposerons  une liste de prêtres diocésains capables de célébrer  pour éviter l’arrivée de prêtres «tous azimuts». Il est  de toute façon préférable que ce soit des prêtres du  diocèse de Paris qui célèbrent selon ce missel pour  souligner la communion et permettre une intégration  dans les paroisses du diocèse.» 
    «Générosité», vous dis-je !... C’est net ! On ne  peut même pas dire que c’est hypocrite car le but  recherché est clairement exposé : «permettre une  intégration dans les paroisses du diocèse»!